
La dernière fois que j'ai voulu faire simple, j'ai fini avec un tuyau qui pisse plus que moi un lundi matin. Alors, je t'ai préparé le guide le plus détaillé de l'Internet pour que ton raccordement après-compteur ne vire pas au cauchemar.
Si tu as obtenu ton raccordement d'eau, que tu as déjà ton compteur, mais que tu souhaites prolonger la conduite pour alimenter ton logement ou ton jardin, cet article est fait pour toi. Nous partons du principe que :
- Ton terrain est déjà raccordé au réseau d’eau potable.
- Tu as déjà un compteur d’eau en place (ou un regard-compteur).
- Tu souhaites prolonger la conduite pour alimenter ton logement ou ton jardin.
Si ce n’est pas le cas, consulte notre article sur le raccordement d’eau.
Attention : le raccordement après compteur nécessite des compétences techniques avancées. En cas de doute, il est fortement recommandé de faire appel à un plombier professionnel.
La réalisation des travaux doit impérativement respecter les normes en vigueur (norme NF DTU 60.1 et DTU 60.5).
En cas de dommage lié à un défaut d'installation, tu es seul responsable.
Les informations fournies dans cet article sont données à titre informatif et ne remplacent pas les connaissances et compétences d'un professionnel qualifié.
Le raccordement après compteur d'eau : un défi technique à ne pas sous-estimer
La dernière fois que j'ai voulu faire simple, j'ai fini avec un tuyau qui fuyait plus que moi un lundi matin...
La dernière fois que j’ai voulu faire simple, j'ai fini avec un tuyau qui fuyait plus que moi un lundi matin... Croyant bien faire, j’ai vissé mon flexible flambant neuf directement après le compteur. Résultat ? J'ai transformé la cave en spa municipal. Madame n’a pas apprécié la fontaine improvisée, ni l’odeur de moisi quinze jours plus tard. Pour te donner une idée, même pour les pros du tournevis, raccorder l’eau chez soi n’est jamais une promenade de santé. Si tu penses encore que deux joints et trois tours de téflon suffisent, va plutôt tenter ta chance au loto.

Que raccorde-t-on exactement après ce compteur ?
Après le compteur – celui qui fait grimacer ton banquier à chaque relevé –, tu prends la main sur le réseau privatif. C’est là que tout commence pour toi ! Tu vas donc raccorder :
- L’alimentation principale de ta maison (robinetterie cuisine/salle de bain)
- Les dépendances, si tu as une cabane ou un atelier
- L’arrosage du jardin (pour ceux qui espèrent une pelouse verte tout l’été sans effort)
- Éventuellement la piscine ou un abri extérieur
En résumé, tout ce qui se trouve APRÈS le compteur dépend de tes efforts (et de tes erreurs). Le réseau public s’arrête au compteur ; toute fuite derrière est de ta responsabilité.
Point important : Après le compteur d’eau, l’habitation principale, les annexes et les espaces extérieurs (arrosage, piscine) sont sous ta responsabilité.
Pourquoi le bricolage n’est pas toujours une bonne idée ?
Tu penses que c’est le paradis des bricoleurs ? Détrompe-toi. Il faut respecter les règles ! Entre les normes sanitaires du Code de la Santé Publique et les exigences locales (merci la mairie qui change d’avis tous les trois ans…), tu dois :
- Respecter des diamètres précis pour éviter une pression insuffisante.
- Utiliser des matériaux certifiés pour l’eau potable – oublie les flexibles douteux trouvés au fond du garage !
- Installer obligatoirement une vanne d’arrêt juste après le compteur ET un clapet anti-retour pour éviter toute pollution du réseau public.
- Être vigilant lors des travaux de tranchée pour ne pas percer une canalisation de gaz, ce qui pourrait entraîner l’intervention des pompiers.
Si tu te trompes, au mieux ça fuit et tu revivras l’anecdote précédente ; au pire, tu es responsable en cas de contamination – bonjour les voisins mécontents !
La simplicité apparente cache des pièges techniques et réglementaires complexes. Ne te vante pas avec ta pince multi-prises et lis attentivement les notices officielles avant de risquer une amende !
Conseils pratiques pour un raccordement d'eau réussi
Synthèse à la Octave Malterre – chaque vis a son histoire !
- Démarches : Ne commence jamais sans informer la mairie ou le syndicat des eaux, sinon tu risques une convocation et une tranchée rebouchée en urgence. La paperasse est indispensable, même si elle peut être décourageante.
- Matériel : Opte uniquement pour du matériel robuste et certifié, même si ton voisin jure que son vieux tuyau fonctionne depuis 1998. Prépare ta liste : vanne, clapet anti-retour, joints de qualité.
- Pose & normes : Les profondeurs réglementaires ne sont pas des caprices : elles protègent contre le gel et les mauvaises surprises. Le grillage avertisseur rassure aussi les assureurs.
- Sécurité : Si tu détectes une odeur suspecte ou un bruit inquiétant, arrête tout et contacte un professionnel – sérieux deux minutes, mais pas trop.
- Tests & surveillance : Lors de la mise en eau, reste vigilant et surveille les fuites plutôt que de te détendre avec une bière : une fuite se remarque plus vite qu’un contrôle fiscal !
Le raccordement après compteur d’eau n’est pas insurmontable, mais il demande de la rigueur. Mieux vaut vérifier trois fois que de retrouver dix litres d’eau dans les chaussettes. Courage — scotch dans une main, cerveau dans l’autre !